Radio Tiers Z'ondes sur Alger Chaine 3 une émission présentée
par Zahia YAHI et Messaoud FTOUKI sur les ondes de la chaine 3
Algerienne .
Zahia YAHI commissaire du Festival international du cinéma D'Alger.
Une complicité inéluctable entre ces deux êtres qui ont perpetué une
amitié qui a transcendé au file du temps afin de voir cette béatitude
entre eux ...
Comme vous pouvez le constater par vous même dans ces
fabuleuses émissions avec improvisations sur le direct ....des fous rires ...et parfois même quelques émotions...
Comment comprendre que la musique puisse constituer un monde à part (ce qui n’est pas dire un espace autarcique), un monde qu’on nommera monde-Musique, un monde fait de morceaux de musique plutôt que de musiciens, un monde où l’existence se concentre dans des morceaux singuliers qu’on appellera œuvres, un monde dont l’intensité sensible relève de l’écoute, un monde dont l’autonomie relative procède d’une logique originale (le solfège), un monde que les musiciens ne cessent de visiter pour y prêter leur corps en jouant sans parler, un monde apte à résonner/raisonner avec un environnement non musical ?
Répondre, avec la rigueur requise, à ces questions nécessitera quatre tomes : successivement une théorie de l’écoute musicale à l’œuvre (I), une théorie de la logique d’écriture légitimant qu’on parle ici d’un « monde » musical (II), une théorie de cette discursivité langagière propre au musicien qu’on nommera intellectualité musicale (III), une théorie de ces rapports du monde-Musique avec son environnement qu’on nommera raisonances (IV).
I. L’œuvre musicale et son écoute
À quel titre la musique est-elle un art de l’écoute ? Qu’est-ce qu’écouter musicalement ? Est-ce seulement percevoir, auditionner, appréhender ? S’agit-il de la même écoute que celle (religieuse) des fidèles ou celle (flottante) des psychanalystes ? À quelles conditions musicales une telle écoute est-elle possible ? Comment suivre à la trace le travail musical d’une telle écoute lorsqu’elle a la grâce de pouvoir s’engager ?
La thèse centrale sera la suivante : pour que l’auditeur de musique puisse devenir un écouteur, il faut qu’en cours d’œuvre, il arrive quelque chose à la musique : on appellera moment-faveur cette surprise musicale où l’œuvre avoue ce secret qu’on nommera intension.
On examinera minutieusement comment ce tournant interne au discours musical autorise qu’un écouteur puisse, à partir de là, tricoter les mailles d’un temps musical qui viendra, une fois l’œuvre achevée, déposer dans la mémoire du musicien cette Forme qu’on nommera inspect.
L'histoire de la musique est une matière particulièrement riche et complexe, principalement du fait de ses caractéristiques : la difficulté tient d'abord à l'ancienneté de la musique, phénomène universel remontant à la Préhistoire, qui a donné lieu à la formation de traditions qui se sont développées séparément à travers le monde sur des millénaires. Il y a donc une multitude de très longues Histoires de la musique selon les cultures et civilisations. La musique occidentale (musique classique ou pop-rock au sens très large) ne prenant qu'au XVIe siècle l'allure de référence internationale, et encore très partiellement.
La difficulté vient également de la diversité des formes de musique au sein d'une même civilisation : musique savante, musique de l'élite, musique officielle, musique religieuse, musique populaire. Cela va de formes très élaborées à des formes populaires comme les berceuses. Un patrimoine culturel d'une diversité particulièrement large, contrairement à d'autres arts pratiqués de manière plus restreinte ou élitiste (littérature, théâtre…). Enfin, avec la musique, art de l'instant, se pose la question particulière des sources : l'absence de système de notation d'une partie de la musique mondiale, empêche de réellement connaître l'étendue de la musique du temps passé, la tradition n'en ayant probablement sauvé qu'un nombre limité.
La réalisation d'une synthèse universelle apparaissant très difficile car beaucoup d'Histoire de la musique traitent essentiellement de l'Histoire de la musique occidentale. Il n'est en général possible que de se référer aux ouvrages et articles spécialisés par civilisation ou par genre de musique.
La Musique du monde est aussi un site
avec son histoire et que son célèbre Cabaret Tam Tam de mon grand père Mohamed Ftouki ainsi que ma tante warda Ftouki plus connue sous le nom de warda ou Ouarda et surnommée Warda al jazairia et avec mon Père Messaoud Ftouki Grace à qui m'a appris et fait comprendre la Musique .